Limoges fut la capitale des liquoristes

Pendant près d’un siècle et demi, Limoges a été la capitale des liquoristes. Plus de 200 distillateurs s’y étaient installés, contribuant à l’essor clé cette industrie.

Limoges est la capitale du Limousin. Mais, il fut un temps pas si lointain où son rayonnement était national et même mondial.

Ce rayonnement-là, on le doit aux liquoristes qui sans le vouloir ont fait de Limoges la capitale de la liqueur de 1800 à 1940. Pendnnl plus de 140 ans, près de deux cents liquoristes ont participé à l’essor de la ville et ont distillé, créé des centaines de nouvelles liqueurs que l’on peut encore trouver aujourd’hui.

Des postes influents pour les distillateurs

Mais distiller n’était pas à la portée de tout le monde. Diderot et d’Alembert dans l' »Encyclopédie » comparant même le distillateur à « un artiste qui a le droit de distiller toutes sortes d’eaux, d’esprits, d’huiles, d’essences et de liqueurs » . Surtout qu’à l’époque de ces deux auteurs c’est-à-dire au XVIIIe siècle, il fallait un agrément et passer par une phase d’apprentissage qui durait 4 ans.
Son histoire remonterait à l’époque des Perses qui se sont excercés à la distillation de « l’eau de rose».

A Limoges, le flou entoure l’arrivée de la liqueur. On trouve aux alentours du XVIII siècle dans « La feuille hebdomadaire de la généralité de Limoges » quelques publicités vantant ces liqueurs fabriquées localement qui laissent penser que les distilleries étaient déjà installées dans les environs. En ce siècle, on pouvait trouver ces liqueurs dans les cafés littéraires où l’on se rendait pour y lire le journal, jouer aux échecs ou débattre.

La plus ancienne distillerie répertoriée à Limoges daterait de 1780 où la « liqueur de l’ange gardien » sortait de l’alambic de Messieurs Voisin, Chadeuil et Védrenne.

Très vite, la production augmente et les distilleries se développent. Limoges est en plein âge d’or de cette industrie. Les patrons deviennent des personnes influentes occupant des postes à la chambre de commerce, dans les syndicats, les tribunaux et même au sein du conseil municipal de la ville. De plus, la plupart de ces distillateurs étaient de grands négociants en vins qui avaient des carnets d’adresses bien remplis. Cette dernière raison laisse penser que Limoges était bien la capitale des liquoristes.

Le commerce, un des origines de l’âge d’or

Ce développement trouve racine, pour beaucoup de journaux de l’époque, dans l’eau de la ville. Limpide et riche en sels minéraux, elle était appréciée pour le coupage des eaux de vie et la distillation. Mais ce rayonnement est aussi dû en grande partie au commerce. Les négociants avaient de très bonnes relations avec ceux de la Charente. Cela a facilité !’arrivé du Cognac et de l’eau-de-vie, deux liquides qui rentrent dans la fabrication des liqueurs.

 

Le « Rhum Négrita » fut commercialisé pour la première fois à Limoges

ils entretenaient également des relations avec ceux de Bordeaux, ce qui permettait une meilleure livraison des produits d’outre mer comme le rhum, dont les Haut-Viennois raffolaient. II n’est pas étonnant d’apprendre que le « Rhum Négrita » fut commercialisé pour la première fois à Limoges grâce à la distillerie de
Paul Bardinet.

Mais au fil du temps, cet âge d’or s’estompe. Les distilleries ferment emportées par les guerres ou les taxes de plus en plus importantes prélevées par l’Etat. Aujourd’hui, seuls deux établissement limougeauds distillent encore pour le plus grand bonheur de nos papilles en fin de repas. Mais attention, toujours avec modération.

 

pop du centre 01.03.2013

1906 : Negrita : la recette du maitre de chai des chartrons

Quand un vieu bordelais, malade, a priori atteint du syndrome de diogene, m’écrit dans les années 2000 pour m’expliquer qu’il a pu vider les chais des chartrons… et qu’il avait beaucoup d’objets dont ce carnet « Recette » du Rhum Negrita en 1906.

j’ai tenté de le convaincre de me transmettre ses objets merveilleux, mais ce mr a disparu, sans laisser de traces, son appartement a du etre vidé….

1940 : Carnet de Guerre : Note d’un soldat dans un carnet Negrita

NOTES ECRITES PAR UN SOLDAT DE L’ARMEE FRANCAISE  ENTRE LE 10 MAI ET LE 18 JUIN 1940

 

Notes relevées sur un carnet publicitaire « rhum Negrita ». Les fautes d’orthographe n’ont pas été corrigées

 

 

Vendredi 10 Mai 1940

Attaque de l’Allemagne sur Hollande, Belgique, Luxembourg

Samedi 11 Mai

Départ pour la Belgique à 14 h, frontière à 15h, cantonné à Robechies

Dimanche 12 Mai – Pentecôte

Bombardements aériens – construction de lignes au château de Beaumont appartenant au prince de (Chimay ?)

Lundi 13 Mai

Construction de lignes à (Nirelles ?)

Mardi 14 Mai

Bombardement sur route et train de réfugiés atteint – départ à 9h du soir – arrivée à (Nervins ?) le mercredi 15 à 2h du matin

Mercredi 15 Mai – Jeudi 16 Mai

Chargement du matériel à destinataire du parc pour la (Neuville ?) – départ à 21h de (Nervins ?) route embouteillée jusqu’à St Quentin – 3h Ham alerte – arrivée à Compiègne à 5h30 Jeudi matin – reparti pour Beauvais vers 7h – arrivé à Beauvais à la fin de matinée – couché à Beauvais la nuit du Jeudi au Vendredi

Vendredi 17 Mai

Départ à 3h du matin pour la forêt de Compiègne en compagnie du capitaine Lebrun – attente en forêt de Compiègne toute la matinée – retrouvé le restant de la 7ème section avec Bordelier et Halley de la 3ème section

Samedi 18 Mai

Campons en forêt de Compiègne – je suis de garde de 4h à6h du matin – Raids aériens

Dimanche 19 Mai

Départ de la forêt de Compiègne à 10h30 après bombardement de la ville – maisons en feu, direction Breteuil par St Just en Chaussée – à Breteuil demi-tour par St Just en Chaussée puis Beauvais où une halte a lieu  – arrivée à (Auneuil ?) à 18h – couché dans l’allée de peupliers dans la nuit du Dimanche au Lundi

Lundi 20 Mai

Départ de (Auneuil ?) à 13h – Bombardement aussitôt notre départ du village – arrivée au château de Sérans à 18h après être passé par Chaumont en Vexin – couché sur la paille dans la nuit de Lundi à Mardi

Mardi 21 Mai

Départ de Sérans à 13h pour Luzarches, par Persan, Pontoise, Meulan, Poissy, Petit-Robinson, l’Isle Adam – arrivée à Luzarches la nuit du Mardi au Mercredi vers 1h du matin – couché dans la saharienne avec Nicolle et Gagnot (voyage pénible)

Mercredi 22 Mai

Déjeune en bas au foyer du soldat – grand nombre de voitures, vu et parlé à Sevin, chauffeur du commandant du Parc – écrit une carte au foyer …. ?. de la batterie de DCA – reparti ce mercredi 22 de Luzarches à 22h pour Auneuil (fermiers belges) par Pontoise, passé dans le quartier de la gare de Méru bombardé impitoyablement parce que train de munitions.

Jeudi 23

Arrivée à la ferme dont il est question ci-dessus à 9h du matin – bonne nuit du jeudi au vendredi couché entre deux lits.

Vendredi 24

Avec le Lt Tournois, Nicolle forme liste monteur et exploitants. Parti en direction de Crévecoeur à 19h 30 par la Chapelle aux Pots – couché dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 Mai après des fausses manœuvres près d’un dépôt de munitions, retour de trois camions accompagnés d’un moto cycliste dans un chemin creux où je couche au pied d’un gros arbre

Samedi 25 Mai

De bonne heure nous nous trouvons de nombreux camions avec de nouveaux officiers qui forment 5 sections, la 1ère de manipulants dont je fais partie avec Cazalet et Lannier – je dresse une tente et l’on parts le soir même pour coucher la nuit du samedi au dimanche dans une servitude du château de (Lihus ?)

Dimanche 26 Mai

Dans l’après-midi, Cazalet, Lannier, Barranger et moi nous sommes conduits en camion à Grandvilliers où nous sommes bien reçus par le receveur des postes et sa femme – bonne nuit à Grandvilliers du dimanche au lundi

Le Lundi matin 27 mai on revient nous chercher on déjeune et diner sous l’allée du chteau de Lihus – ce même lundi à 19 h nous partons pour la ferme voisine du lieu où loge le capitaine Arnold – après une bonne nuit du lundi au mardi (dans l’étable moderne de la ferme évacuée). Arrivée à 20 h à Marconville – Les lettres nous sont remises 7 + 1 de Limoges

Mardi matin 28

je retrouve les copains de Burelles dont les cuistots nous ont préparé le jus –    1 ou deux avions sont abattus près de nous. Pendant la soupe j’aperçois le capitaine Arnold, Eymard, Desaix – Cette sera une première journée de repos

Mercredi 29

Après une nuit parfaite je vais chercher du lait pour Babichou  qui s’est couché la  veille dans le lit de Gros richard et (Jourd’hui ?) – Les sections sont refondues entièrement – je fais parti des exploitants, aujourd’hui je réponds à la lettre de tante Jeanne – je suis de garde dans la nuit de Mercredi à jeudi de 24 h à 2 h et de 6 h à 8 h

Jeudi 30 Mai 1940

Je prends possession de mon linge donné la veille, Nous  reposons la journée à 20 heures dans la camionette Chevrolet – je prends place avec Lannier, (Bourgès ?), Soyer, Choisnard – on arrive au Château de Rosay à 2 h du matin le vendredi

Vendredi 31 Mai

Je vais dès le matin au bourg chercher pain et beurre, prenons petit déjeuner au café près du bureau de la  ….. ? – Dans l’après-midi à 18 heures je trouve une chambre près l’entrée du château.

Samedi 1er Juin

Dans la chambre en question sur du foin les deux couettes en plume sont étendues dans le lit avec matelas ( St ?) Bigot et Lannier – Choisnard couche à côté sur les couettes – Nous nous levons à 7 heures du matin après une nuit parfaite. Dans la matinée du samedi nous allons monter une ligne en câble léger à Lyons la forêt – au QG nous apercevons quelques pris (prisonniers ?) boches

Dimanche 2 Juin

Nous avions passé la nuit dans la chambre à avoine – Dans l’après-midi nous allons monter une ligne 4 circuits câbles de campagne à partir de la ferme de Greffulle ? sur la route de Gisors à Rouen

Lundi 3 Juin

Après une nuit parfaite au même endroit que la précédente nous nous reposons la matinée (équipe Bigot) – Entrevue avec Simon chauffeur dont la voiture a besoin de réparation – Nous partons dans la soirée du lundi à 19 h 30 – à 0 heures nous arrivons à Viefvillers

Mardi 4 Juin

Nous sommes à Viefvillers petit bourg d’aspect assez pauvre – Nous nous levons à 8 h 30 du matin –  malgré les vagues aériennes, le pays n’est pas évacué

Mercredi  5 Juin

Nous partons la demi section Nicolle, de Viefvillers à 6 heures du matin  pour Conty où l’on est à 7 heures, le pays évacué est lamentable, nous restons au central jusqu’à 1 heure du matin les nouvelles sont mauvaises, les boches avancent d’est en ouest.

Jeudi 6 Juin

Nous partons à 1 h 30 du matin de Conty, les rues sont déjà obstruées, sur le chemin du retour les arbres abbattus coupent les routes qui elles-mêmes sont minées par endroit – notre retour a lieu par un itinéraire détourné nous arrivons à Viefvillers à 3 heures du matin. La journée se passe beaucoup plus tranquile. Dans la soirée je donne a cuire un poulet rapporté de Conty

Vendredi 7 Juin

Nous partons de Viefvillers à 4 heures du matin et sommes à St Lucien à 5 heures 45 – ce pays situé a quelques kilomètres de Beauvais, n’est composé que de quelques fermes, Les vagues d’avions ennemis sont nombreuses, le soleil est très chaud, seule la 3ème section est ici un avion est abattu non loin dans un bois – à 19 h 30 accompagné de Grosrichard et (Cumin ?)nous quittons par mission la ferme de St Lucien pour le central télé de Beauvais

Samedi 8 Juin

Nous passons une nuit blanche dans la poste de Beauvais dont les vitres ont été brisées par les bombardements antérieurs. Les heures nous semblent interminables dans cet vaste immeuble. Avec la voiture de B… ? conduite par Lecler, nous quittons Beauvais  vers 9 h 30 à destination d’un bois situé à 12 kilomètres au sud, dénommé Malassise, les avions nous mitraillent fréquemment, nous quittons ce bois vers 21 heures et nous arrivons à la Neuville Duaumont ou nous passons une nuit bien gagnée et  nécessaire

Dimanche 9 Juin

Nous partons de la ferme située à la Neuville Duaumont à 11 h 15 – Nous déjeunons à Carrière s/Poissy à 14 h 30 – à 17 h 30 on en repart pour Noisy le Roi où l’on est à 20 heures, après une courte nuit nous en repartons à 5 heures du matin

Lundi 10 Juin

Nous quittons Noisy le Roi à 5 heures du matin pour Versailles, Dreux et nous arrêtons à Beaumont le Roger vers 11h 15 – nous repartons de Barc et non de Beaumont le Roger vers 12 h 30 et nous arrivons à Pont Chardon à 16 heures à 5 kilomètres de Vimoutiers

Mardi 11 Juin 1940

Nous couchons dans un pré dans la nuit du lundi au mardi, la journée est calme et je suis de garde 24 heures de mardi midi au lendemain même heure, dans la nuit de 2 à 4 heures et le soir de 6 à 20 et le matin 10 – 12 H

Mercredi 12

Le service de garde se continue comme indiqué plus haut. Les camarades vont travailler toute la journée sans revenir à midi – je me repose l’après-midi.

Jeudi 13 Juin

Nuit parfaite à l’abri – L’usine de Pont Chardon commence à renvoyer du personnel. A 20 heures nous quittons Pont Chardon et sa fontaine en direction d’Alençon

Vendredi 14 Juin

A 1 heure du matin nous couchons dans une ferme du village de Radon à 7 Kms d’Alençon – la cuisine est installée dans le bourg de Radon

Samedi 15 Juin

Toujours dans la ferme proche de Radon, je vous ( ?) parle ( ?) de la section exploitation – (Cloisnard ?) et (Oheix ?) nous y rejoignent venant du central de Bernay. Dans cette journée l’aviation ennemie est très active et passe sans cesse au dessus de nos têtes – la ligne de chemin de fer d’Alençon est particulièrement visée.

Dimanche 16 Juin 1940

La fermière accueillante où nous sommes quitte la maison le dimanche matin. Dans cette journée les sections sont remaniées et restreintes, (Busquet ?), (Mauquet ?), (Bretecher ?), (Mathieu ?), (Terrand ? ) sont rappelés au centre de Tours

Lundi 17 Juin 1940

à 3 heures du matin  nous quittons la ferme près de Radon pour St Aubin du Cormier, entre Fougères et Rennes. Après avoir donné un coup d’œil d’ensemble sur les (….. ?) au château de Fougères nous arrivons à 9 Heures au lieu de destination. Pendant notre déjeuner dans l’herbage nous apprenons que le maréchal Pétain nouvellement au pouvoir vient de demander des conditions d’un armistice aux ennemis – Nous passons la nuit à la ferme située à la sortie du bourg de St Aubin du Cormier

Mardi 18 Juin 1940

Dans la matinée, les poulets plumés le matin viennent d’être mis à cuire, nous apprenons que les boches sont à Vitré. Le Lieutenant reçoit l’ordre de prendre la direction de St Brieuc, nous quittons St Aubin vers 11 heures. Vers 17 heures à Noyal nous nous rencontrons avec un convoi allemand – quelle surprise – Le convoi décide d’abandonner la destinataire prévue et nous faisons chemin sur Collinée où nous passons la nuit dans la salle de classe

Mercredi 19 Juin1940

 (fin des notes manuscrites)

 

 

Qu’est ce que le Clissage ?

Clissages
Disponible en raphia, les clissages mettent en valeur l’image traditionnelle et exotique des alcools et spiritueux. Leur confection artisanale et leur aspect modulable donnent à chaque bouteille, carafe ou flacon un caractère authentique, voire rustique.
Source : http://www.meynard-packaging.com/portfolio/clissage/

La bouteille ainsi clissée s’appelle une Dame-Jeanne : Grande et grosse bouteille (de verre, de terre, de grès, etc.) souvent enveloppée d’osier ou de jonc, d’une contenance pouvant aller de deux à cinquante litres, servant au transport de certains liquides. Synonime : bonbonne.

Si l’objectif du clissage au 19° et début 20° siecle était de solidifier les bouteilles, la pratique existe toujours, à des fins décoratives (cf lien ci dessus Meynard Packaging, aux Chartrons).

La maison Bardinet comptait parmi ses nombreux métiers ouvriers les « Clisseuses », le plus souvent des femmes, qui envellopait d’osiers les différentes bouteilles aisni produites 

C’etait le cas notamment de madame Artiguebielle, clisseuse jusqu’en 1943 aux Chartrons. Elle participa d’ailleurs,  au séminaire à Royan

 

Témoignage de Mr Feillou, son petit fils :

« le lundi 17 mai 1943, ma grand-mère partit à son travail chez Bardinet. A ce moment là, les américains commencèrent à bombarder la base sous-marine à haute altitude, avec leurs « Liberator ». Malheureusement, une bonne partie de Bacalan fut arrosée. Il y eut 175 morts. Ma grand-mère, du coup, loupa son tramway. Elle le vit partir au loin. Une bombe tomba dessus…
La maison de mes grands-parents, 202 cours Dupré de Saint-Maur, disparut sous les bombes. Mes grands-parents quittèrent alors Bordeaux. D’où le certificat de travail de ma grand-mère, que je vous joins, qui donne des détails sur les implantations de l’époque de la maison Bardinet, ainsi qu’un courrier relatif à une petite indemnité que leur accorda, via Bardinet, le syndicat des négociants en vins et spiritueux de Bordeaux et de la Gironde. »

1970 – Donne du Rhum à ton Homme

Donne du Rhum à ton Homme

 

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Donne du Rhum à ton Homme

Georges Moustakii

Donne du rhum à ton homme
Du miel et du tabac
Donne du rhum à ton homme
Et tu verras comme il t’aimera

Y a des filles sur le port
Si belles et si gentilles
Tout sourire au dehors
Sentant bon la vanille
Mais ton homme n’est pas de bois
Il les regarde d’un oeil tendre
Si tu veux le garder pour toi
Donne lui sans attendre

Refrain :
Donne du rhum à ton homme
Du miel et du tabac
Donne du rhum à ton homme
Et tu verras comme il t’aimera

Il te donnera des bijoux
Des colliers qui scintillent
Qu’il ramène du Pérou
De Cuba, des Antilles
Mais pour te donner de l’amour
Faut qu’il se repose du voyage

Avant de lui offrir à ton tour
Tous les trésors de ton corsage

Au Refrain

Quelle nuit que cette nuit-là!
On en parle dans la ville
Même on exagérera
Car pour l’heure, il est fatigué
Il sombre dans la somnolence
Dès que tu l’auras réveillé
Si tu veux que ça recommence

Au Refrain

Quand il va repartir
Te laissant, pauvre fille
Seule avec le souvenir
Et l’ collier de pacotille
Au moment de vous séparer
Pour des mois, de longues semaines
Donne lui, bien sûr, des baisers!

Mais si tu veux qu’il te revienne
Mais si tu veux qu’il te revienne…

Au Refrain